PCR
Sur chaque objet posé
s'éveille
une ombre d'automne
T. Kyoshi
Des histoires d'automne, de bois et de forêt,
d'une petite fille en rouge
et de tiers-paysage.
Des ciels qui s'obscurcissent
avec des vagues d'orages diluviens.
Saison des laines, des livres et des tartes aux pommes.
Et puis boire un thé, un verre, dans la véranda
sous le fracas de la pluie, mais il fait encore tiède.
La rentrée a du bon.
Retrouver la copine de couture, les copines d'écriture,
les rencontres littéraires que l'on organise,
le salon du livre (presque prêt),
les expos à venir,
profiter des petites,
et puis lire, toute la journée si je le veux,
jardiner et garder en écho, le long du dos,
quelques rayons de soleil pour l'hiver.
Bon, un peu de boulot quand même
et un cadeau d'une amie
Encore un PCR mais utile pour une fois
Un nouveau stockage pour les photos à déposer.
Pour revenir dans l'inutile absolu, le bestiaire s'agrandit
Crochetée à l'aide du dernier livre d'Isabelle Kessedjian :
Ma poupée au crochet
Comme les Amineko, c'est pas dur,
mais c'est long, à bourrer,
à coudre, à monter...
Mais, bizarrement, les petites adorent
et jouent avec.
et puis,
un autre cadeau,d'une amie qui partage avec moi
un attrait/répulsion pour le Chaperon rouge de Sarah Moon
dont vous retrouvez quelques fonds en N et B au-dessus
Le voilà le cadeau : une assiette de contes
Petit Poucet, Belle au bois Dormant, Cendrillon,
Chat botté et chaperon
Je n'ose pas m'en servir. C'est bête.
On a dit Amineko et je ne l'ai pas montré
Bonne soirée
bien rentrée
chère voisine
bien rentré
comme nous nous croisons rarement
je profite de mon retour
et du mince décalage horaire
pour vous signaler que j'étais parti
Pierre Alferi, Intime
Une rentrée à l'automne.
Le saison des châles.
La poule et son livre sont arrivés
à point nommé.
Son châle à torsades est parfait,
enveloppant,large.
J'aime bien la construction horizontale, partant de la pointe,
qui évite au tricot de se détendre quand il est porté.
La bordure en torsades a beaucoup de charme
et donne de la tenue à l'ensemble.
Alors, encore merci Aurélie.
Un autre déjà sur les aiguilles
puisque celui-ci est déjà
sur les épaules de ma fille
et pourtant...
Simon©
Bonne nuit
Marée d'art
Comme chaque année, à la fin de l'été,
les habitants de la côte,
artistes et amateurs,
traversent l'estran et la plage de Mr Hulot
pour en faire un lieu de création.
Etaler, empiler, aligner, les matériaux
sont essaimés sur le sable, signes lisibles
de compositions éphémères et baroques.
Pêle-mêle sur le sable, bois, bambous, coquillages,
plâtre, carton, plastique, ferrailles, récup en tout genre.
La mer à marée basse a laissé la place à Marée d'Art,
Land art qui s'installe au pied de l'hôtel de la plage.
Des constructions ludiques,
des échafaudages poétiques,
des pigments naturels sur les rochers
et puis,
la voiture de Hulot/Tati qui émerge des flots.
Une journée claire et chaude,
des artistes qui vont à la rencontre des gens
et qui inventent ensemble des formes d'art
dans lesqueslles chacun se sent concerné
par ce qui se dit et ce qui se fait.
Un endroit où les discours ne relèvent pas de l'imposture,
un rendez-vous qui attire chaque année de plus en plus de monde.
Le loup avait bricolé des petites voiles en plâtre
Départ de régate, colonne vertébrale de stégosaure,
machoire de requin... les visiteurs ont beaucoup spéculé
Un livre d'artistes inclassables et accessible à tous
Une fenêtre sur la mer,
sur Belle-île, elles sont trois à habiller
les façades des maisons par des rideaux au crochet
que l'on ne trouve nulle par ailleurs.
Les crocheteuses de l'île vendent leurs modèles
¨Prêts à poser ou en kit
http://www.colettenivelle.com/index.html
http://www.laprovidencebelleile.com/?p=rideaux
Chez moi, ils ont trouvé leur place,
merveilles trouvés en brocante
posé à côté,
un galet, habillé légèrement
pour l'été
Belle journée
Ecrire
Avant de me plonger je ferais n'importe quoi
Marché, lessive, vaisselle, ménage
Et même un peu de repassage
Pour ne pas être seule avec moi.
Je fixe le papier terriblement blanc
Identique à mon visage angoissé
Je sais que c'est fini la récré
Et je prends le crayon brûlant
Une fois que je commence
La vie est finie
Je fouille dans l'oubli
Patience et urgence.
Lire et écrire, éd Lo Païs
Susie Morgenstern
Une rentrée tardive
au bout d'un été long, maritime,
breton, atlantique,
nantais, parisien...
Il a été ensoleillé, fleuri, mouillé, créatif, découvreur,
avec des expos, des livres, des films.
Enfin, il a été familial, amical, tranquille
et bleu, très bleu
Le bleu des agapanthes et celui de l'océan.
Le bleu indigo de l'écharpe
tricotée aux heures chaudes,
face aux îles. Clapotis, pieds dans l'eau.
Quelques poignées d'heures
et 4 pelotes de Cabotine de chez PH*.
Un exercice de style, pour une écharpe
mélange de points et de rayures.
Pas de modèle mais une grosse torsade centrale
et des points pris comme d'habitude
dans le 400 points de tricot MCI.
46 mailles, aiguilles n°3,5
Tricoter en côtes 4/4 pendant 5 cm (style bas de pull)
et continuer en centrant une torsade croisée sur 14 mailles :
16m end - 3m env - 8m end (torsade) - 3m env - 16m end
La torsade, la plus simple qui soit, se fait sur 10 rangs avec un croisement
sur le 5ème rang en alternance gauche/droite) :
Torsade croisée à droite :
1 m lisière - 15 m end - 3 m env - 8 m croisées sur la droite (glisser 4 m sur une aiguille auxiliaire placée derrière le tricot et tricoter les 4 suivantes à l'endroit. Reprendre les 4 m et les tricoter à l'endroit) - 3m env - 15 m endr - 1m lisière
Torsade croisée à gauche :
1 m lisière - 15 m end - 3 m env - 8 m croisées sur la droite (glisser 4 m sur une aiguille auxiliaire placée devant le tricot et tricoter les 4 suivantes à l'endroit. Reprendre les 4 m et les tricoter à l'endroit) - 3m env - 15 m endr - 1m lisière
Il n'y a plus qu'à laisser monter le tricot, en alternant des points fantaisie : semis ajouré, point de riz, point mousse, points dentelle...
Finir par 5 cm de côtes 4/4 et un petit blocage léger pour ne pas écraser les reliefs.
La mienne mesure 1, 80 mètre.
Reste à l'enrouler autour du cou
et à se rendre au phare par le chemin côtier,
si près qu'on pourrait le toucher en tendant la main
si loin qu'il touche le ciel certains jours.
Chaque matin je passe devant lui à quelques mètres de la maison. Nous lui disons bonjour/ même s'il est parfois invisible/dans la brume. Les navires/aimantés par ses feux, remontent vers l'estuaire/Lui se penche vers eux/pétroliers, cargos, vraquiers, porte-containers...
Ils attendent au large que le pilote de Loire monte à bord. Bientôt les hommes vont descendre à quai. Pour quelques jours souvent une nuit ou deux. Au bord d'un nouveau continent, ils découvrent cette étrange familiarité que ressentent les marins dans tous les ports. Les odeurs de fuel et de sel, les cris grinçants des grues et des goélands, les cafés alignés/plus loin. Et puis, les bénévoles du Seamen's club. Un homme, une femme, pour accueillir, dans un conteneur, une cabane, un appartement, tous les ports possèdent un foyer, un abri du marin, pied-à-terre éphémères pour des marins de toutes nationalités. Ils y partagent des instants d'escale, entre deux mers. Voyages immobiles et individuels où chacun tente de reconnecter avec les autres, avec les siens. Au Seamen's club, on peut boire un café, acheter des cartes de téléphone pour l'étranger, trouver un accès internet, faire un baby, lire les journaux. Skype, Facebook, Yahoo Messenger sont les outils de partage.
Une magnifique expo nous a fait partager le coeur du quotidien de ces marins qui naviguent pendant de longs mois pour deux à trois jours d'escale. Ils se disent désocialisés, coupés des autres. C'est Skype qui leur permet de communiquer avec leur famille, quand le faisceau est là.
Des installations vidéos, des enregistrements, des écrans gigantesques, des lieux plus intimes... la scénographie est impressionnante. Nous sommes immergés au creux des regards perdus, émouvants / envahis par des mots désabusés. Des vies rudes. Le gigantisme des bateaux a éloigné les ports des villes et ces hommes sont comme échoués sur les quais. Ils font l'expérience de l'éloignement, de la solitude, de la langue. Ils sont les nouveaux migrants de la globalisation des échanges.
1h30 à 2h00 de visite au rythme d'une vie à bord et à terre monotone, interminable, solitaire. Les Seamen's club offrent un foyer dans ces non-lieux.
Photographies, vidéos, casques pour s'isoler avec les voix de ces hommes, des écrans géants juxtaposés, des informations chiffrées au sol qui nous renvoient aux enjeux mondiaux qui régissent la vie de ces hommes.
Un projet de Marc Picavez, cinéaste, à la hauteur du lieu, du port et de la ville qui permet de construire du/des récits à travers /au bout du regard de ces hommes et de leurs fragments de vie. Magnifique.
A voir au LIFE, à Saint-Nazaire
Des nuits blanches/une rentrée étrange cette année
et du bleu encore.
La poule a sorti un livre de tricot
Alors, pour démarrer, un châle à torsade sympa à tricoter
un montage avec marqueurspour des torsades
qui longent les trois bords de l'ouvrage.
Alpaga et plumette bleu indigo
A suivre
Je ne peux pas me penser en dehors d'Y.
De ses rues, ses magasins, ses habitants.
Il n'y a pas pour moi d'autre monde.
Tous les propos contiennent Y.
A. Ernaux
Ce n'est pas encore la rentrée
Parce que les choses se prolongent.
Encore quelques heures, quelques jours
avant de rouvrir le rideau du loup.
Début septembre, il y aura beaucoup de choses
à vous dire et à vous montrer.
Juste un peu de temps et de silence encore.
A très vite
Gobemouche
Le gobemouche est une personne crédule mais c'est avant tout un petit oiseau délicat. L’adulte a les parties supérieures gris-brun avec le dessus des ailes plus foncé. Les scapulaires, ainsi que les couvertures moyennes et petites sont finement bordées de blanc chamoisé.
Sur la queue, les couvertures sus-caudales présentent des liserés gris pâle alors que les rectrices sont brun foncé avec les extrémités étroites et blanchâtres.
C'est aussi le nom d'un châle dentelle
imaginé par Nid de Vigogne,
et que nous avons tricoté ces dernières semaines au gré d'indices
qu'elle nous distillait à travers un Kal tricot.
Un petit châle, léger, aérien.
alpaga et plumette
froissements d'ailes
becs d'oiseaux tapant sur les aiguilles
c'est fini, le gobemouche a pris son envol
Un joli travail que je vais refaire très vite
dans un fil très fin, plus aérien.
Un souci chez le loup rayé : les livres.
Plutôt, le rangement des livres
Et encore, je ne vous montre pas
la chambre spéciale polars,
le palier, spécial littérature jeunesse,
le rayon BD
ni le mur spécial livres de couture, tricot et bidouillerie...
Alors...
Cela ne résoud pas tout mais c'est déjà franchement mieux
même en version BD
Ce samedi, comme parfois, c'était Secours Populaire.
Et là, avec notre groupe de musique,
nous avons été jouer, danser et chanter toute la journée.
Nous étions une douzaine à nous relayer jusqu'au soir.
C'était bien. Joyeux, malgré l'angoisse de la fausse note.
A refaire, c'est sûr
Et puis,
je me suis un peu vite extasiée
la dernière fois devant la fleur de mon cactus.
Il n'arrête plus :
4 fleurs aujourd'hui.
Soit il est content, soit il souffre terriblement
et l'exprime avec profusion.
J'attends de voir.
Belle nuit
Exquis printemps
Elle est Louise. Louise est pierre, désormais le prénom est repris aux garçons. Elle est dure, obstinée et lisse, personne ne peut l'attraper et rien ne peut entraver sa marche. Toutes les pierres sont filles et les garçons ne sont que des petits cailloux, des rochers détachés de la montagne de pierre. Louise est la mer et la forêt et la nuit entière...
Exquise Louise, Eugène Savitzkaya.
Mdouble (édition poche de chez Minuit)
Un magnifique petit récit d'un père
qui regarde, émerveillé, sa fille grandir.
C'est subtil et délicat, bouleversant.
E. Savitzkaya est un poète belge
qui avait déjà regardé son fils
dans Marin mon coeur chez le même éditeur.
A lire et relire, vraiment.
Derniers après-midi de ce long hiver
à tricoter des trous pour les demoiselles.
Maintenant qu'il fait beau,
que les ballons sautent entre leurs mains,
que le sable coule entre leur doigt de nouveau,
il est temps d'enfiler le Green de Faustine,
tuto parfait comme toujours,
une T 6 ans agrandie en Surnaturelle
bleu pervenche.
et un pull en 12 ans,
un modèle Phildar bidouillé
(l'original est à rayures et à manches longues)
en Mérinos, tricoté en 4
Des pulls couleur marée haute
parce que le matin,
la route de l'école passe ici
Avec au loin, le Grand Charpentier
Le soleil a délavé les eaux d'un coup. Presque effacées.
Et puis,
Margot m'a donné envie de participer
au Kal de Nid de vigogne.
Un châle ajouré démarré
dans un mélange alpaga bruyère et plumette chocolat.
Déjà trois indices, une longue bordure,
des mailles remontées pour changer de sens de tricot,
des étoiles de laine... à suivre
Quand j'étais petite,
ma grand-mère les laissait pousser dehors
dans de grandes bassines de zinc.
Couvert de piquants presque invisibles,
se nichant sous la peau et restant douloureusement
présents pendant des jours,
on les surnomme Coussins de belle-mère
Les rejetons des bassines profitent bien
dans le chaud-humide de la véranda
et nous ont fait la surprise d'une magnifique fleur cette année.
Elle a surgit de la plante en quelques heures,
s'est épanouie dans la soirée,
pour rester offerte une journée avant de s'étioler.
Une merveille, large comme une assiette à dessert
Un pistil en étoile de mer
et un toboggan d'étamines pour piéger les insectes.
Beau dimanche
il fait beau
Il fait beau.
Quelques bruits de vent dans le jardin,
un gros pull pour la fraîcheur
mais chez nous, juste au bord de l'océan,
il fait beau.
Alors, depuis deux semaines, on pousse la barrière
et les sorties ont un goût de mer.
Quelques jours ici, dans le sud-Finistère
A Vannes, visite de l'expo "Photographies de mer"
installée partout dans la ville,
sur les quais, dans les jardins, dans les cours
Le ciel est clair.
Les gens se penchent aux fenêtres,
se massent aux terrasses.
Les visages se lèvent vers le soleil.
Depuis trop longtemps penchés face au vent,
hachés par des rideaux de pluie glacée,
on regarde enfin les enseignes, les vitrines
Déjeuner au Bistrot-livre
de dos, un homme lit face au mur.
Devant moi, une femme et son petit-fils.
Ils feuillètent des livres de voyage.
Avant de sortir, la grand-mère repeint sa bouche.
Retour chez nous.
Juste à temps pour un thé au lait
en terrasse et au soleil
avec ma copine
Je vous le dis, il fait très beau.
Et en contre-bas de ma maison,
de l'autre côté de la route,
il y a le chemin côtier ou chemin douanier.
Les éboulis menaçaient le passage
et chaque année,
de nouvelles portions sont réouvertes après aménagement.
Là, c'était notre morceau celui qui nous conduit à la plage.
Notre ville qui a construit des HLM sur la côte, face à la mer,
en lieu et place des baraquements américains d'après guerre.
Des plages vertes, arborées
Un ciel gris-bleu, ça donne envie de tricoter du nuage
Les talus sentaient bon.
Parfum d'herbes et de fleurs.
En rentrant, une recette simple :
Des branches de romarin fleuri
des tranches d'orange
de la vanille liquide,
dans un caquelon en fonte, avec un peu d'eau,
Vous laissez mijoter pendant des heures
en rajoutant un peu d'eau quand elle s'évapore.
La maison sent bon.
Très longtemps.
(pour varier, on peut remplacer le romarin
et l'orange par du thym et du citron)
Belle nuit
des trous
Ce que je préfère tricoter,
ce sont les trous.
J'adore les points irlandais,
les tricots norvégiens,
les jacquards islandais...
Mais quand même, je préfère compter, noter,
me tromper, détricoter
et voir monter le tricot dentelle.
Les shawls, les gilets, les pulls,
les baby blanket.
Dernier né, le green de Faustine,
gilet agrandi en taille 8 ans,
tricoté en surnaturelle de la droguerie,
beaucoup plus bleu pervenche que sur la photo.
3 boutons à pois achetés sur le marché de Concarneau.
Il fait beau.
Un vent océanique frais bouscule un peu
les fruitiers en fleurs.
Le lilas parme est fleuri sur la table,
et nous partons quelques jours dans le Finistère
avec livres, tricots et APN.
Belles nuits à venir,
La nuit ne tombe pas, elle monte.
Grosse de vents sombres qui ont roulé sur des étendues de pays sans nom, elle mugit longuement ert son mufle mouillé s'écrase contre les murs des maisons où les humains tapis se tiennent chaud dans le rond jaune des lampes ou au bord de la télévision.
"Album" de M-H Lafon, éd Bucher Chastel
Expertes en pantalon
Elle a juste vingt ans. Quelques années chez les soeurs, un peu de couture. Coud des robes, les coud pour elle, n'a pas fait de clientèle. Dans une armoire de la chambre, sept robes pliées, trois ont été mises, les blanches, on est en mai, trois pour l'hiver prochain, et une encore de soie pékinée blanche et grise copiée sur le Journal des Modes, long boutonnage qui descend en pointe devant pour marquer la taille et les hanches, cambrure à l'arrière, gros noeud de faille. Celle-là cousue avec timidité parce que ce n'est pas une robe qu'elle peut porter, pas maintenant. Une robe qui dessine les formes, comme elles disent.
"Les vraies images", Antoinette Dilasser, édition Le temps qu'il fait
Nous retrouver là,
deux copines,
à l'heure du thé et des gâteaux,
à coudre des pantalons
de toutes tailles
adultes et enfants.
Une nouvelle petite maladie
Bas de pyjamas à porter avec T-shirt,
poche arrière,
patrons dans tous les livres et toutes les revues,
corrigés par des pantalons
qui vont bien à chacun et chacune
Tissus tout doux récupérés ou de chez Diffus'laine
Sur les jambes de Mesdemoiselles,
ils servent de pantalons d'intérieur
en 2 ans, 6 ans, 8 ans et 12 ans
Posée sur une chaise,
j'ai tenté de mettre de l'ordre
dans mes tissus, mes rubans,
mes biais,
impossible,
il faudra que je vous montre...
Alors, en attendant, finir les tricots
un pull "fond de frigo", modèle perso
monté dans un mélange de points et de laines
taille 8 ans
Et des manches différentes, torsades et plumetis
pour s'amuser avec les points
Sitôt fini, sitôt mis
faute au printemps
qui est reparti en hiver
Bonne nuit